Comment fonctionne l’optimisme ?
- C’est à partir des années 90 que les mécanismes de l’optimisme sont étudiés en Les données reposent sur l’effet placebo, les rémissions spontanées, les bienfaits physiologiques du rire et les conséquences du moral sur le vieillissement. Les résultats montrent que l’optimisme et les émotions agréables semblent jouer un rôle positif sur la santé.
- Les travaux en neuropsychologie ont démontré que les événements de vie, qu’ils soient positifs ou négatifs, s’inscrivent dans le cortex préfrontal, siège de l’intégration des expériences. Chaque individu utilise une partie de son cerveau plus que l’autre. Dans l’hémisphère gauches’inscriraient les émotions agréables, la joie. Quant à l’hémisphère droit, il serait le siège des affects négatifs tels que la tristesse, la peur, les ruminations, les pensées irrationnelles, la perte d’estime de soi, etc.
- En chimie, une nouvelle spécialité médicale fait son apparition : « la psychoneuro-endocrino-immunologie », dédiée aux relations corps-esprit. De ce postulat, en 1998, le professeur de l’Université de Pennsylvanie, Martin Seligman, lance une nouvelle discipline psychologique consacrée aux aspects positifs de l’existence, nommée « la psychologie positive». Elle fait appel aux ressources morales et au dynamisme des individus afin de développer chez eux ce qui va bien (forces, capacités, qualités). L’objectif étant de développer les outils et les appliquer au plus grand nombre afin de limiter l’anxiété, la souffrance, la dévalorisation, le pessimisme. Son principe règne sur le fait qu’il ne faut pas se gâcher la vie à ressasser les problèmes, mais plutôt chercher à l’égayer en recherchant les bons côtés des choses. Elle a pour objectif de développer la capacité de donner du sens à nos actions (avoir des objectifs clairs et précis) et d’être responsable de ce que nous pouvons changer.
Selon Seligman : « ce qui conduit au bonheur serait l’engagement dans une relation amoureuse, une famille, un travail, donner du sens à nos actions, se servir de ce que l’on a de mieux en soi pour contribuer au bien-être des autres. »
Il ne faut pas toujours tout positiver mais essayer de le faire à chaque fois que cela est possible.